Dans ma recherche de savon très doux, j'avais tenté le savon à l'avocat en m'inspirant de celui de Mary. J'ai obtenu un savon vraiment doux à la mousse généreuse et onctueuse. J'ai voulu en créer une autre version, au lait. Quoi de plus doux pour la peau que le lait ?

Voici la recette :

- 260 g d'huile de coco,
- 260 g d'huile de palme biologique,
- 390 g d'huile d'olive,
- 195 g d'huile de tournesol biologique,
- 195 g d'huile de colza biologique (canola pour les Québécois)
- eau et soude pour un surgraissage à 8,5 %
- 195 g de lait concentré ajouté à la trace.

Ce savon n'est pas exactement comme je le souhaitais... Ne pensez pas que je l'ai raté à cause du lait, il a très facilement survécu à la "vulcanisation"... hum... les savonnières-maison qui ont déja fait un savon au lait savent de quoi je parle... J'ai plutôt raté la photo, en fait !

Mais ce savon est très bien, simplement, j'ai déjà quelques petites idées pour l'améliorer !

On ne peut pas tout réussir tout de suite à chaque fois, et j'ai déjà eu tellement de chance ;-)

A toutes les savonnières maison (et futures) !

Puisque vous utilisez la soude caustique pour faire vos savons, vous êtes certainement au courant des dangers à la manipuler, et vous prenez un certain nombre de précautions.

J'ai pu remarquer qu'en général, les débutantes en ont peur, et avec raison ! Le fait de savoir qu'il faut utiliser la soude pour réaliser une saponification fait hésiter un grand nombre à se lancer dans la savonnerie. Ça a été mon cas aussi...
Mais une fois qu'on s'y est mis et avec l'habitude, on se rassure : il est possible d'utiliser cette substance sans dégât, quoi qu'un accident est toujours possible. Mais même lorsque la crainte disparaît, quand on acquiert un peu d'expérience, la vigilance doit rester entière ! La manipulation de la soude reste toujours dangereuse !

L'INRS (Institut National de Recherche et de Sécurité) édite des documents sur les substances dangereuses : les fiches toxicologiques. On y trouve des informations sur les caractéristiques de la substance elle même,  ses propriétés, les recommandations d'utilisation, de stockage, de manipulation, d'élimination, ses risques, sa toxicité, et la réglementation au travail.

Je pense que toute savonnière maison se doit d'avoir lu au moins une fois ce genre de document à propos de la soude (ou de la potasse si elle s'en sert). Bien que la plupart des recommandations soient applicables aux utilisations industrielles et professionnelles, il est tout à fait possible de s'en inspirer pour la maison.

Ici : la page de téléchargement de la fiche toxicologique de la soude caustique.

Ici : la page de téléchargement de la fiche toxicologique de la potasse caustique.

Pour que la savonnerie maison reste un loisir et ne se transforme pas en tragédie ! Pour le plaisir de profiter de nos merveilleux savons faits maison !

Un de mes savons, celui au citron et au lavandin avait eu pas mal de succès auprès des personnes à qui je l'avais offert. On m'avait dit : "Il est très doux pour la peau...  oh, il est superbe !" Et moi aussi je l'aime beaucoup !
Du coup j'en ai refait, avec les même proportions d'huiles végétales, mais d'autres huiles essentielles pour varier le parfum. Et puis j'ai eu envie de savons non parfumés, comme celui à l'avocat ou à 70 % d'huile d'olive. Mais le mélange d'huiles qui me plaît le plus est celui des savons citron-lavandin !

J'ai donc décidé de préparer ce savon si agréable dans une version nature :

Je ne l'ai pas encore essayé, mais avec une assez bonne dureté confirmée par un INS moyen de 147, je peux prendre le risque d'augmenter la proportion d'huiles fluides, pour peut être encore améliorer sa qualité et son petit parfum d'huile de tournesol que j'aime beaucoup. En effet, l'huile de tournesol que contient ce savon est biologique et de première pression à froid et a donc conservé tout son parfum naturel. Même la saponification n'a pas réussi à le faire disparaître, pour mon plus grand plaisir !

Il y a un moment que je n'ai pas posté quoi que ce soit... je n'étais pas inspirée... je ne sais pas. Et j'ai un peu de retard à rattraper : j'ai refais pas mal des savons que vous connaissez déjà, mais j'ai aussi l'une ou l'autre petite création à présenter !

Pour commencer, ces 2 savons que j'ai offert à Noël : cèdre - lavandin et orange - lavandin. Ils sont surgras à 10 % et ont la même composition en huiles :

- 300 g d'huile de coco hydrogénée,
- 300 g d'huile de palme bio,
- 150 g d'huile d'olive,
- 150 g d'huile de colza bio,
- 150 g d'huile de tournesol bio.

Je l'ai peut être déjà dit ailleurs, mais si j'emploie ici des huiles bio, pour certaines, c'est surtout parce que ce sont les seules que j'ai trouvées qui ne soient pas raffinées...

Le savon cèdre - lavandin contient des huiles essentielles de cèdre de l'Atlas et de lavandin super, et du paprika pour la couleur, ajoutés à la trace.

Le savon orange - lavandin contient du jus d'orange (mélangé à la soude), des huiles essentielles d'orange douce et de lavandin super, et du curcuma pour la couleur.

J'ai eu de bons retours pour le parfum du premier ! C'est vrai qu'il est très agréable, même si les odeurs restent très discrètes.

Eh oui, après un premier essai pas assez parfumé, un second de refonte pour augmenter le parfum, je tente à nouveau la méthode à froid avec l'ajout d'antésite en plus grande quantité à la trace.

Et voici le résultat :

La recette pour un savon surgras à environ 10 %:

- 600 g d'huile de coco hydrogénée,
- 450 g d'huile de palme,
- 300 g d'huile d'olive,
- 340 mL d'eau déminéralisée,
- 194 g de soude caustique,
- 100 mL d'antésite à l'anis ajoutée à la trace.

Bon, ok il y a plein de bulles, mais je me suis faite surprendre : pas évident de mélanger autant de liquide à la  trace... et je n'étais pas toute seule devant ma préparation !

Aaah :-) , ça faisait longtemps et ça commençait à me manquer, la savonnerie !

Parmi les premiers savons que j'ai fait, le plus doux pour la peau est celui de Castille, mais c'est aussi celui qui mousse le moins. Attention, je n'ai pas encore essayé toutes mes petites créations... j'en attends beaucoup de celui à l'avocat... et je surgraisse de plus en plus mes savons !
Bref, pour certains, le Castille mousse assez, pour d'autres, je cite : "il faut beaucoup frotter pour faire mousser" ! En même temps, quand on se lave, il vaut mieux frotter un peu ;-) Et la mousse ne signifie pas que "ça lave mieux".
Dans tout les cas, il n'y a pas de mal à aimer un savon très doux et qui mousse beaucoup !

J'ai donc décidé de faire un essai de savon contenant une majorité d'huile d'olive additionée de quelques huiles moussantes, comme, vous l'aurez compris, l'huile de coco et l'huile de palme, à 15% chacune. Et comme le savon de Castille à tendance à fondre rapidement, ces huiles le durciront un peu. Le savon est surgras à 9,5 %.

Bien que l'utilisation des huiles dures soit très pratique pour créer des savons durs et moussants, les huiles très insaturées sont bien meilleures pour la peau. Il est donc intéressant de trouver un compromis entre ces 2 extrémités pour améliorer les qualités des savons, autant pour le confort d'utilisation que pour les bénéfices pour la peau.
Je vais donc axer mes prochains essais dans cette direction, avant d'y ajouter les additifs qui améliorent encore les savons.

Une petite photo d'un cadeau à ma maman... des savons bien sûr !

Le savon à l'avocat est apparemment à la mode chez les savonnières maison, mais surtout très aprécié par les peaux fragiles, sèches ou de bébé. Tout pour me donner envie d'en faire, moi aussi !
LA recette reconnue et éprouvée est celle de Mary  mais j'ai voulu personnaliser mon savon, et il ne contient que de l'avocat (en plus des huiles) contrairement à celui de Mary qui contient aussi de la crème fraîche.

Ma recette pour un savon surgras à 8,5 % :

• 400g d'huile de coco,
• 300g d'huile d'olive,
• 150g d'huile de tournesol,
• 150g d'huile de colza,
• 142g de soude caustique,
• 250 mL d'eau,
• Un avocat en purée, ajouté à la trace.

Je crois que ce savon est très riche...
Il a une odeur très présente d'avocat mais surtout d'huile de tournesol, celle-ci étant bio et de première pression à froid, elle a conservé tout son parfum. Vivement le moment de l'essayer : je crains qu'il ne soit trop gras.

Ou plutôt si, ne vous en privez pas !

Vous souvenez vous de mon essai de savon à l'antésite ?
Et bien, je ne savais pas quelle quantité d'Antésite ajouter à la pâte à savon : c'était de la pure expérimentation ! Il se trouve que ce que j'y avais mis était vraiment insuffisant : l'odeur d'Antésite s'est avérée presque imperceptible. Le savon produisant néanmoins une mousse très agréable, j'ai décidé d'en faire une refonte et d'ajouter de l'Antésite pour que l'odeur soit plus présente.

Pour 500g de savon rapé, j'ai ajouté 8 cuillères à soupe d'Antésite et de l'eau, dont je ne peux pas vous donner les quantités : j'ai dû en rajouter en cours de route. J'ai eu énormément de difficulté à ne pas éliminer la mousse, chose qui ne m'était pas arrivée lors de précédentes refontes !

Je pensais que mon savon se séparait, mais non, c'est l'Antésite qui a tendance à mousser naturellement. J'ai finalement versé mon savon dans mes moules, avec encore pas mal de mousse, mais je ne pouvais pas peiner encore 2h devant mon bain-marie !

Et cela a fini par sècher quand même... la mousse avec ! Mais pour un ratage, c'est finalement très rigolo ! Et puis ça sent l'Antésite... ouf !

C'est la première fois que j'utilise les huiles essentielles dans un savon. Il y a longtemps que ça me trottait dans la tête, et en même temps je n'arrivais pas à me décider, pour plein de raisons...

C'est pour ça aussi, que j'ai mis tant de temps à essayer ! Mais voilà ! Le résultat est là, derrière moi à embaumer partout !

Et pour un essai, il n'est pas des moindres : il y a plusieurs nouveautés pour moi dans ce savon :

• les huiles essentielles (dans le savon, mais cela fait plusieurs années que j'en ai dans mes tiroirs et sur moi !) et leur dosage dans le savon ;
• la coloration et le marbrage (la marbrure ?) ;
• le choix des huiles végétales en fonction de leur effet sur la dureté du savon dont je parle ici. Je me dis que je devrais rédiger un article un peu plus complet à ce sujet, mais je ne sais pas trop par quel bout le prendre... et j'ai une tête comme une citrouille aujourd'hui, ça m'apprendra à traîner chez Nadyne :-)
  

Une fois n'est pas coutume, je vous donne la recette exacte :

- 200g d'huile de coco hydrogénée (végétaline),
- 200g d'huile de palme,
- 110g d'huile d'olive (100g de prévus mais petite maladresse de ma part, mieux vaut trop d'huile que trop de soude donc tout va bien)
- 103g d'huile de colza,
- 100g d'huile de tournesol.

- 200 mL de liquide (le jus d'un citron et de l'eau déminéralisée),
- 97g de soude caustique.

A la trace : séparation de la pâte à savon en deux.

• Côté citron : ajout du zeste d'un citron, d'une demi cuillère à café de curcuma en poudre et de 5mL d'huile essentielle de citron.
• Côté lavandin : argile rose (un peu au pif à vrai dire), 1/2 carreau de chocolat noir, et 5mL d'huile essentielle de lavandin super.

En tenant compte des petites erreurs de dosage des huiles, ce savon est surgras à 10%, et c'est très bien comme ça ! Je pense que je ferai pareil pour les prochains.

Avertissement : l'huile essentielle de citron est photosensibilisante comme tous les zestes de citrus, donc à éviter avant toute exposition au soleil !
Petit rappel de la méthode (à froid) chez Thomaelle.

Aller, je vous le montre ;-) Rien ne vaut une petite photo !